Transition vers un cloud computing performant et bas carbone avec Natixis

L'entreprise

Natixis est une filiale du groupe BPCE avec 4 grands métiers :

  • banque de grande clientèle,
  • gestion d'actifs et de fortune,
  • assurance,
  • paiement.

L’activité des salles de marché chez Natixis

Chez Natixis, qui est une grande banque française, nous avons des activités de trading. Donc nous avons plusieurs salles de marché qui correspondent à plusieurs asset class : des actions, des taux d'intérêt, des commodities... Et toutes ces actions de négociations qui sont opérées par nos traders ont besoin d'être monitorées, que ce soit en termes de valorisation, de contrôle des risques... Cela donne lieu à la production d'un ensemble de raports qui sont assez conséquents et ces raports se basent sur des calculs massifs qui utilisent bien sûr tout un ensemble de modèles de valorisation qui sont propres à Natixis ou standards pour certains.
Cela veut dire qu'on a un gros volume de trade pour lequel on a besoin d'avoir des reportings pour contrôler l'activité de nos traders.
Et ça se transforme en une énorme activité informatique, sous forme de calculs.

Une transition progressive vers le cloud

Pendant très longtemps, on a eu des fermes de calcul internes sur lesquelles on a eu des volumes d'heures CPU dépensées qui sont énormes. Et on a fait la transition du cloud, notamment chez Qarnot, il y a quelques temps. L'intérêt du cloud, c'est bien sûr d'assurer une élasticité. Il faut savoir que lorsqu'on a un parc informatique, on est contraint par la taille maximale de cette grille de calcul. On peut donc avoir à faire à des limites et on ne pourra pas encaisser une charge supérieure à la normale. Avec les besoins réglementaires qui pointent et qui augmentent d'année en année, on a besoin de cette élasticité que le cloud nous procure.

Un cloud performant… et responsable !

On est extrêmement conscient de la responsabilité écologique que l'on a puisqu'on doit maximiser l'utilisation de nos grilles de calcul et en même temps en diminuer le coût et l'impact écologique. Et c'est dans ce cadre-là que notre partenariat avec Qarnot s'est inscrit.
Le calcul informatique, pour une grande banque, c'est contrôler ce qui se passe dans un portefeuille par rapport aux variations des risques des marchés financiers. Le nombre d'heures de calcul qu'on dépense par semaine est conséquent. Ce sont des centaines de milliers d'heure, voire même au-dessus du million d’heures.
Et en même temps, il y a des initiatives Green IT qui sont très pushy dans l’entreprise et qui nous demandent ce qu'on fait. Toutes les initiatives convergent vers la réduction de la dépense d'argent bien sûr mais aussi d'énergie. Et du coup, on rationalise vraiment notre utilisation des fermes de calcul. On commence à développer des produits financiers verts. Ca serait quand même particulièrement cocasse qu'on traite des produits financiers verts sur des grilles de calcul non vertes.

Un partenariat gagnant-gagnant

Avec Qarnot, techniquement, on sait que ça marche et que c'est un beau use case de green IT. C'est extrêmement important, que ce soit en interne ou en externe. Et puis c'est une société française et ça c'est extrêmement important aussi. Le fait d'avoir une société qui nous donne une solution cloud performante, green et qui soit française, cela compte beaucoup pour nous.

"Pour Qarnot, travailler avec Natixis est un challenge extrêmement motivant. Le challenge pour nous, c'est de garder cette mission de départ sur la réduction de l'empreinte carbone mais c'est surtout de faire une offre informatique performante, efficace et un service le plus adapté possible.
Il ne faut pas que notre service soit, d'un point de vue informatique, moins performant ou robuste que ce qu'on peut trouver chez les Gafam, sinon ça n'intéresserait pas les banques comme Natixis"précise Paul Benoit, Président et co-fondateur de Qarnot.